Unlike the English speaking media, the French take a much closer look to the Eastern part of Libya, the Cyreneica, that is the centre of the people's uprising against Colonel Qaddafi. Le Figaro reports today :
"... the Cyreneica never really accepted the toppling of King Idris in 1969 by the young lieutenant [Qaddafi], who came from the Syrte region. Attached to the Senoussi [order and dynasty], the first and only sovereign of Libya remained a popular figure in this part of the country. His flag, once replaced by Qaddafi's green flag, was waved in the last couple of days by the insurgents. The repeated accusations of the Libyan dictator of manipulations by al-Qaida echo an old refrain of his propaganda, that portrays the Senoussis as a fundamentalist islamist movement."
Mais malgré les tentatives de récupération de la révolte de la province par Kadhafi, la Cyrénaïque n'a jamais vraiment accepté le renversement du roi Idris par le jeune lieutenant venu de la région de Syrte en 1969. Affilié aux Senousis, le premier et seul souverain libyen reste une figure populaire dans cette partie du pays. Son drapeau, remplacé depuis par le drapeau vert de Kadhafi, était brandi par les insurgés ces derniers jours. Les accusations répétées du dictateur libyen de manipulation des insurgés par al-Qaida font écho à une vieille antienne de sa propagande, qui présente depuis longtemps les Senousis comme un mouvement fondamentaliste islamique.
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